Abstract
Abstract. This paper discusses the decentralization of production and cost decisions in a multidivisional firm via divisional performance measurement systems based on accounting information. The model firm has a single producing division that supplies goods to several consuming divisions for further processing and sale on external markets. Production is assumed to be characterized, in the long run, by constant returns to scale, and, in the short run, by constant unit variable cost up to a fixed capacity, which imposes a short‐run fixed cost. It is also assumed that the final products sold on external markets face downward sloping demand. The firm's accounting information system transmits a comprehensive record of quantities, revenues, and costs resulting from realized transactions, including the classification of costs between fixed and variable, but transmits no information concerning unrealized production, cost, and revenue possibilities. The paper shows that such information is not sufficient to motivate short‐run profit maximization, which requires the optimal allocation of scarce producing division capacity among the competing demands of the consuming division. However, in the long run, a more positive result is obtained. A class of transfer price mechanisms, termed profit‐sharing systems, leads net‐income maximizing division managers to optimal production decisions and cost‐efficient technology choices in the long run. Moreover, it is shown that the profit‐sharing transfer price is equal to the “arm's‐length” negotiated price determined by the Nash bargaining solution. Résumé. L'auteur traite de la décentralisation des décisions relatives à la fabrication et aux coûts dans une entreprise à divisions multiples, par l'intermédiaire de systèmes de mesure du rendement divisionnaire fondés sur l'information comptable. L'entreprise type possède une seule division de fabrication qui approvisionne plusieurs divisions consommatrices en produits intermédiaires qui sont retraités par elles et vendus sur les marchés extérieurs. L'auteur suppose que la fabrication se caractérise à long terme par des rendements d'échelle constants, et à court terme par des coûts variables unitaires constants au regard d'une capacité établie qui suppose un coût fixe à court terme. Il pose également l'hypothèse que la demande pour les produits finis vendus sur les marchés extérieurs connaît un déclin. Le système d'information comptable de l'entreprise comporte un registre complet des renseignements concernant les quantités fabriquées, les produits d'exploitation et les coûts relatifs aux opérations ainsi conclues, avec classification des coûts fixes et varibles, mais ne livre aucune information relative aux possibilités de fabrication, de coûts et de produits d'exploitation auxquelles l'entreprise a renoncé. L'auteur montre que cette information ne suffit pas à motiver la maximisation des bénéfices à court terme, qui exige l'affectation optimale des capacités de fabrication limitées de la division de fabrication entre les divisions consommatrices dont les demandes sont en concurrence. À long terme, l'on obtient cependant un résultat plus positif. En effet, un ensemble de mécanismes touchant l'établissement des prix de cession, qu l'on appelle les systèmes d'intéressement, amène les gestionnaires qui cherchent à maximiser le bénéfice net de leur division à des décisions optimales de fabrication et à des choix économiques rationnels en matière de technologie. On constate en outre que le prix de cession en système d'intéressement est équivalent au prix négocié « sans lien de dépendance » déterminé selon la solution de négociation de Nash. 1990 Canadian Academic Accounting Association
Original language | English (US) |
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Pages (from-to) | 903-921 |
Number of pages | 19 |
Journal | Contemporary Accounting Research |
Volume | 6 |
Issue number | 2 |
DOIs | |
State | Published - 1990 |
All Science Journal Classification (ASJC) codes
- Accounting
- Finance
- Economics and Econometrics